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Brignoles, un «coup de semonce» pour le PS

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L'arrivée en tête du candidat FN et l'élimination de la gauche à la cantonale partielle de dimanche relancent le débat sur le front républicain et l'union de la gauche.
Le vice-président du FN, Florian Philippot, le 14 septembre à Marseille. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
publié le 7 octobre 2013 à 12h01
(mis à jour le 7 octobre 2013 à 17h58)

L'essentiel

Le premier tour de la cantonale partielle à Brignoles (Var), a vu le candidat FN Laurent Lopez arriver largement en tête (40,4%), suivi de l'UMP Catherine Delzers (20,8%). Il se départageront dimanche.

La gauche est éliminée: le candidat communiste soutenu par le PS  a obtenu 14,6% des voix, et la candidate écologiste 8,9%.

Le dissident FN Jean-Paul Dispard, qui a récolté 9,1% des voix, a appelé à voter pour la candidate UMP.

Pour le

vice-président du FN, Florian Philippot

(photo AFP), le score du FN et l’élimination de la gauche au premier tour sont le résultat d'

«une dynamique populaire autour de ce qui est le premier parti de France, le FN»

. C’est

«un plongeon terrible de la gauche qui s’explique par les trahisons successives»

, fait valoir Philippot sur LCI, citant à titre d’exemple la réforme des retraites, dont l’examen par les députés débute dans l’après-midi, et qui est, selon lui,

«dans la parfaite continuité de celle de Nicolas Sarkozy»

.

Pour le bras droit de Marine Le Pen, le score du candidat FN Laurent Lopez (40,4%) est la traduction du «jugement politique» des électeurs. «C'est l'envie d'autre chose, d'autres solutions, d'