Le parti communiste français (PCF) lance une «souscription nationale» pour faire face aux échéances électorales à venir, a annoncé mardi son secrétaire national Pierre Laurent lors d'une conférence de presse, précisant toutefois que les finances du parti étaient «stables» et qu'il ne s'agissait pas d'une souscription «lancée dos au mur».
«Il nous faut des moyens pour mener les campagnes» à venir, a-t-il précisé, telles les municipales et les européennes, mais aussi «une campagne sur le coût du capital» et «le développement du Front de gauche». «Le financement du PCF est un élément singulier dans le paysage politique du pays», a souligné le sénateur de Paris. «Avec 30 millions d'euros de ressources totales, le PCF est les troisième budget de formation politique derrière le PS et l'UMP», a-t-il dit.
La «singularité» du PCF vient de la provenance des 30 millions d'euros : «10 à 12% proviennent de l'aide publique, environ 50% des contributions des élus locaux, environ 20% des adhérents et environ 20% des souscriptions», selon le parti. «La contribution des élus est un marqueur de l'identité du parti», a précisé Pierre Laurent. Chaque élu reverse en effet une partie de son indemnité. Les élus nationaux et européens reversent 2 millions au conseil national et les élus locaux 12 millions à leur fédérations départementales.
En 2012, «plus de 6 millions» provenaient des souscriptions, auxq