Le rapporteur de la commission d’enquête sur l’affaire Cahuzac, le socialiste Alain Claeys (photo AFP), a défendu mardi l’attitude de François Hollande tout en admettant
«de petits dysfonctionnements»
de l’Etat dans le traitement de cette affaire de fraude fiscale par un ministre.

, a déclaré Alain Claeys dans la présentation de ses conclusions devant la commission.
«Il ne fait guère de doutes que des informations sur l’enquête de Mediapart (...) sont parvenues à la Présidence»
, indique le député PS dans ses conclusions. Mais
«le président n’était en possession d’aucun enregistrement ou d’autres preuves»
susceptibles d’être transmis à la justice, a-t-il déclaré à l’AFP.
«J'estime que le président de la République a fait ce qu'il convenait», dit-il dans la présentation de ses conclusions devant ses collègues, à l'issue des travaux de cette commission créée fin avril et ayant mené 52 auditions depuis la mi-mai pour déceler d'«éventuels dysfonctionnements» du gouvernement ou des services de l'Etat entre les révélations de début décembre et la démission du ministre du Budget Jérôme Cahuzac le 19 mars. «Vous verrez au fil du rapport que je note un certain nombre de petits dysfonctionnements», a-t-il précisé à l'AFP.
Parmi ceux-ci, il cite plus particulièrement le fait que la Direction générale des finances publiques (DGFiP) se soit contentée d'une demande d'entraide administrative à la Suisse sans demander également à Singapour si Jér