Les membres UMP de la commission parlementaire sur l'affaire Cahuzac ont annoncé mardi qu'ils rejetaient «en bloc» les conclusions du rapporteur socialiste de la commission, Alain Claeys.
En axant son rapport, qui doit être adopté ce mardi par la commission, sur le fait que «la justice n'a été ni retardée, ni entravée» dans cette affaire, «le rapporteur fait délibérément fausse route afin d'éviter la mise en cause du pouvoir en place», estiment les députés UMP dans un communiqué.
Dans son rapport, Alain Claeys affirme qu'il n'y a pas eu de dysfonctionnement majeur de l'Etat. Il conclut que «dans les semaines qui ont suivi les révélations de Médiapart (du 4 décembre 2012), l'appareil d'Etat a réagi dans le respect de la légalité». «A compter de l'ouverture de l'enquête préliminaire (le 8 janvier) la justice n'a été ni entravée, ni retardée», est-il écrit.
Selon l'UMP, «les questions qui dérangent ont été évacuées du rapport et restent sans réponse»: «Pourquoi, alors qu'il est informé, le président de la République n'a pas saisi la justice en décembre 2012 ?» «Pourquoi avoir déclenché une enquête administrative en janvier alors qu'une enquête judiciaire était en cours ? Pourquoi avoir limité cette enquête administrative à la Suisse et avoir oublié Singapour (où Jérome Cahuzac a transféré ensui