Le cofondateur de l'UMP, le maire de Bordeaux Alain Juppé, a estimé mercredi sur son blog intitulé «Sommes-nous devenus fous» que «la survie de l'UMP est en jeu» en raison de «chicaïas internes» et de «rivalités de personnes».
«D'un côté, nous perdons sur le flanc centriste qui s'efforce de reconstituer l'ancienne UDF. De l'autre, en nous précipitant dans le piège de nos relations avec le Front National, nous décomplexons notre propre électorat qui cède de plus en plus aisément à la tentation de préférer l'original à la copie», écrit l'ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Fillon.
François Fillon critique la «cacophonie ministérielle» et estime que «devant tant de défaillances, l'opposition devrait avoir un boulevard pour reconquérir la confiance des Français (...) Mais, au lieu de travailler ardemment au projet qu'attendent nos concitoyens, que faisons-nous ? Nous nous complaisons dans les chicaïas internes et les rivalités de personnes. C'est désastreux et c'est désormais la survie même de l'UMP qui est en jeu». «Halte au feu! Il y va de l'avenir de notre pays», écrit-il. En fin de billet, Alain Juppé propose d' attendre 2016 «pour choisir notre champion pour 2017» et d'ici là, bannir les règlements de compte.
Alain juppé n'est pas le seul à s'insurger du retour des querelles de personnes à l'UMP. Le député UMP de Haute-Loire,