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Des mouvements de fonds suspects chez les Alliot-Marie ?

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L'ex-ministre de la Défense et son père font l'objet d'une enquête pour «abus de confiance» au préjudice d'associations de Saint-Jean-de-Luz, selon «le Parisien».
par AFP
publié le 11 octobre 2013 à 7h35

L'ancienne ministre Michèle Alliot-Marie et son père, Bernard Marie, sont visés par une enquête judiciaire sur des mouvements de fonds suspects à Saint-Jean-de-Luz, affirme Le Parisien/Aujourd'hui en France vendredi. Interrogé par le quotidien, le neveu et porte-parole de l'ancienne garde des Sceaux, Florimont Olive, assure que, «connaissant l'honnêteté absolue de Michèle Alliot-Marie, cette enquête ne débouchera sur rien».

D'après Le Parisien/Aujourd'hui, une information judiciaire a été ouverte le 13 juin à Nanterre pour «abus de confiance» au préjudice de plusieurs associations locales et confiée à trois juges d'instruction financiers.

Lancées après une enquête préliminaire de six mois, consécutive à un signalement de la cellule de lutte contre le blanchiment d’argent, Tracfin, les investigations portent sur des mouvements de fonds suspects entre des associations liées à l’office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz et un hôtel de la localité basque.

Cet établissement de luxe, l'Hôtel de Chantaco, est dirigé par Bernard Marie, ancien député-maire de Biarritz, âgé de 95 ans. Michèle Alliot-Marie, aujourd'hui première adjointe UMP à Saint-Jean-de-Luz, y détient des parts. D'après Le Parisien/Aujourd'hui, la période examinée par les magistrats s'étend de 2010 à fin 2012 et