Les dirigeants du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, réunis samedi à Clermont-Ferrand, ont de nouveau manifesté leur colère après le choix de la direction du PCF, leur partenaire au sein du Front de gauche, de faire alliance avec le PS aux municipales à Paris.
L'ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle, qui doit s'exprimer dimanche lors du discours de clôture, a laissé éclater son exaspération sur son blog. «En fait je mâche des cendres. Jamais je n'aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s'échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides», écrit-il. «Jamais je n'aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte!», ajoute le coprésident du Parti de gauche.
La crise a éclaté jeudi après l’annonce de la direction parisienne du PCF qu’elle avait choisi majoritairement l’alliance avec les socialistes pour le premier tour des élections municipales, décision appuyée par Pierre-Laurent, secrétaire national du PCF. Ce sont les militants qui trancheront par un vote les 17, 18 et 19 octobre.
Accusé par ses partenaires, favorables à des listes autono