Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a déploré dimanche «l’exemple désastreux à Paris» donné par les dirigeants du PCF qui choisissent de s’allier aux socialistes pour les municipales.
«Je déplore l'exemple désastreux qui sera donné si à Paris un des partenaire décide de quitter le Front de gauche» pour s'allier avec des socialistes a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle devant les 300 représentants de son parti réunis depuis samedi à Clermont-Ferrand pour la convention sur les élections municipales et européennes.
«Personne n'est obligé d'être membre du Front de gauche. C'est un choix libre. On vient si on est d'accord avec l'indépendance. Il y a un programme, il s'appelle "l'Humain d'abord", il y a une ligne stratégique», a-t-il dit.
«Les partenaires du Front de gauche ne sont pas le second choix quand les socialistes ne veulent pas de vous», a prévenu le coprésident du Parti de gauche.
«Ce n'est pas vrai que les communistes ont envie de se rallier avec les socialistes, ce n'est pas vrai», a martelé Jean-Luc Mélenchon, pour qui l'accord signé à Paris entre communistes et socialistes «est une aberration».
«A Paris, il y aura une liste Front de gauche et c'est Danielle Simonnet qui la mènera», a prévenu le coprésident du Parti de gauche persuadé «qu'il y aura des dizaines de communistes avec nous».
Au parti de gauche «celle ou celui qui dans une commune de plus de 20.000 habitants se retrouv