La sénatrice PS de Marseille Samia Ghali, arrivée en tête de la primaire socialiste en vue des municipales à Marseille, s'est demandée si la ministre chargée des Personnes handicapées Marie-Arlette Carlotti, arrivée troisième et éliminée, ne devrait pas quitter le gouvernement. «Si j'étais à sa place, peut-être que je rendrais mon poste de ministre», a déclaré Samia Ghali sur i-Télé, tout en se demandant si Marie-Arlette Carlotti n'avait pas été sanctionnée en raison «de son travail de ministre».
Dans la foulée, l'entourage de la ministre a fait savoir que celle-ci n'envisage pas de démissionner. «Une démission n'est pas à l'ordre du jour», ont ainsi dit ses proches à l'AFP, avant que Matignon ne prenne sa défense à son tour. Un conseiller du Prermier ministre a ainsi déclaré que la ministre avait «toute sa place au sein du gouvernement».
Marie-Arlette Carlotti doit par ailleurs rencontrer le Premier ministre dans la semaine.
Arrivée troisième malgré son statut de favorite, Marie-Arlette Carlotti avait vivement dénoncé dimanche «un fonctionnement à plein régime du clientélisme» à propos de sa rivale socialiste lors du premier tour de la primaire de dimanche.