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Libération

Toc et Zoc : eux, présidents…

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publié le 18 octobre 2013 à 18h06

Professeur(e)s Toc et Zoc, vous êtes les spécialistes mondiaux de toute situation. Que nous décryptez-vous cette semaine ?

Pr Zoc : Il y a des commentateurs pour reprocher son indécision à François Hollande. Mais il ne temporise pas, il se renseigne. Qui pourrait lui reprocher de prendre l'avis des experts, via des débats et des rapports ? Il réfléchit, il soupèse, il laisse mûrir. Il ne tranche pas, il découpe finement. C'est un adepte de la politique chirurgicale.

Pr Toc : A force de ne pas faire de vagues, on devient vague soi-même. Et, sans vague, il est descendu à 24% d'opinions positives.

Pr Zoc : Soyons francs : qui n'a jamais imaginé qu'il était président ? Eh bien moi, ma première mesure serait que tout aille mieux et, croyez-moi, ce serait populaire. Sans compter que, si j'étais président, dans ma famille…

Pr Toc : Oui, oui, votre fille, on sait. François Hollande est un président qui avance à un train de sénateur ressemblant parfois à du patinage plus ou moins artistique.

Pr Zoc : On lui reproche de ne rien décider alors que, pour la Syrie, il a décidé d'y aller puis de ne pas y aller. Il accumule les décisions. Et il a montré à la face du monde sa louable volonté de promouvoir la justice et la paix.

Pr Toc : Il est trop pacifiste. Le consensus, le consensus. Il faut lui expliquer que le