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A l’UDI, les chapelles gardent l’esprit de clocher

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publié le 21 octobre 2013 à 20h56

Avant même de poser, à la fin du mois, les fondations d'une «maison commune» au centre avec le Modem de François Bayrou, le patron de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Louis Borloo, a déjà du mal à tenir sa petite boutique composée d'une multitude de succursales. Un an après le meeting fondateur de l'UDI à la Mutualité, le 21 octobre 2012, l'ex-ministre de l'Ecologie de Sarkozy n'est toujours pas parvenu à convaincre les différentes chapelles centristes de s'effacer au profit de l'UDI. Les petits barons rechignent, comme ils l'ont répété le 15 octobre lors d'un déjeuner de travail consacré à la fusion des neuf composantes de l'UDI. Car, si tous souhaitent bien vivre sous le même toit, ils exigent de continuer à faire chambre à part. Avant l'été, déjà, Borloo leur avait envoyé une lettre pour les enjoindre à accélérer le pas et donner enfin à l'UDI les moyens - notamment financiers et humains - de devenir le premier parti d'opposition devant l'UMP.

Mardi dernier, la nouvelle offensive de Borloo s'est donc heurtée à un tir de barrage : non à la fusion, oui à la mutualisation, ont-ils soutenu. «Ce n'est pas parce qu'on fusionne que nous serons plus solides. Le parti unique n'est jamais gage d'unité», affirme un des participants au déjeuner. Parmi les plus opposés, le Nouveau Centre d'Hervé Morin, qui tient à son autonomie. Il n'est pas le seul : le 1er octobre, réunis en comité exécutif, les cadres du Parti radical valoisien se sont