Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a assuré mardi être «pour la gauche qui fait, qui agit, qui transforme», et «pas la gauche qui sans arrêt proteste ou dénonce ou crie». «Moi, je suis pour la gauche qui fait, pour la gauche qui agit, qui transforme. La gauche qui fait, qui agit, qui transforme, ce n'est pas la gauche qui, sans arrêt, proteste ou dénonce ou crie, c'est la gauche qui change les choses», a déclaré le ministre sur le plateau de BFM-TV.
Interrogé sur «les deux gauches, la gauche romantique et la gauche de gouvernement», il a répondu : «Il n'y a pas deux gauches, en vérité nous sommes de gauche». «Moi, je mène une politique qui met l'accent sur l'investissement et qui est favorable aux entreprises mais, faisant ça, je n'abandonne pas ce qui a motivé mon entrée à gauche», a affirmé Pierre Moscovici alors qu'il est très critiqué y compris au sein du parti socialiste pour ses choix politiques.
Citant le philosophe italien Norberto Bobbio, il a évoqué «l'étoile polaire de l'égalité». «Quand être de gauche, c'est lutter pour la justice et contre les inégalités, ce n'est pas contradictoire avec réformer», a-t-il poursuivi. Interrogé sur des voix dissonantes au gouvernement, le ministre a expliqué que «ce qui est fondamental, c'est que nous soyons cohérents, que nous fassions bloc, y compris que nous fassions bloc autour de la politique économique que nous suivons». Et «faire bloc, c'est aussi considérer qu