La candidate malheureuse du deuxième tour de la primaire PS à Marseille, Samia Ghali, s'est rendue mardi au siège du PS et a déclaré que «la discussion continuait» en vue d'un rassemblement pour les municipales. «Aujourd'hui, je n'ai encore rien à dire à Patrick Mennucci», vainqueur de la primaire, a-t-elle lancé, interrogée sur le rassemblement du PS à Marseille. «La discussion va continuer», a-t-elle affirmé à des journalistes devant le siège du PS.
La sénatrice a indiqué avoir passé deux heures rue de Solférino et elle s'exprimait aux côtés du premier secrétaire Harlem Désir. «J'attends les réponses sur l'avenir de la ville», a-t-elle dit. «Elle aura une place centrale dans cette campagne», a assuré de son côté Harlem Désir. «Ce qui m'intéresse c'est Marseille et comment je peux le faire avec le premier secrétaire du PS et avec le gouvernement», a poursuivi la sénatrice.
Interrogée sur les sifflets adressés au gouvernement à son QG de campagne dimanche soir, Samia Ghali a expliqué qu'elle n'avait «fait siffler personne». «Il y a eu une campagne très dure, et il y a eu des termes utilisés qui n'étaient pas de mon point de vue républicains de la part de certains candidats, c'est surtout cela qui a été hué». «Personne ne m'a rappelée à l'ordre», a-t-elle répondu, interrogée sur le fait de savoir si elle l'avait été.
Patrick Mennucci a peu après, en marge de la réunion du Bureau national, déclaré à la presse qui l'in