Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a estimé mercredi que les dissidences UMP qui s'annoncent dans plusieurs arrondissements aux municipales sont «le prix à payer» pour le choix qu'elle a fait du «renouvellement» à droite. Interrogé par France 2, l'ancienne porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy a assuré qu'elle restait «dans une dynamique de rassemblement», «dans un état d'esprit très ouvert, de dialogue» face aux menaces de listes dissidentes dans sept des 20 arrondissements.
Mais elle a aussi dédramatisé. Ces dissidences, a-t-elle dit, «c'est le prix à payer pour un choix que j'ai fait, que j'ai proposé aux Parisiennes et aux Parisiens à l'occasion des primaires ouvertes (...) qui est celui du renouvellement». «Si j'avais proposé aux Parisiennes et aux Parisiens les mêmes listes qu'en 2001 et en 2008 il n'y aurait pas de dissidences, mais il n'y aurait pas non plus de renouveau, il n'y aurait pas une nouvelle espérance pour Paris et (...) vous me demanderiez "pourquoi vous avez repris ici untel ?"», a fait valoir la candidate UMP. «Moi j'ai fait le choix de renouveler», a-t-elle insisté, «ici ou là ça agace, ça crée quelques problèmes de personnes, c'est assez normal».
Outre la candidature dissidente de Marie-Claire Carrère-Gée dans le XIVe arrondissement, où elle-même a choisi de se présenter, NKM est confrontée à un situation épineuse dans le Ve. Dominique Tiberi, fils du maire