SPECIAL FIAC. Le choix de Jean de Loisy, directeur du palais de Tokyo: «Entre le masque de théâtre grec et les portraits à charge des députés par Honoré Daumier, Alexandre Singh, qui s'en inspire, fait dans ses œuvres le résumé de l'histoire du monde et de la connaissance, stigmatisant ce qui paraît toujours d'actualité : l'interminable comédie humaine, l'exercice des passions et les faux-semblants du pouvoir.»
Habitués à être dans l'ombre, les assistants parlementaires socialistes aspirent à y retourner. Après une flambée de colère médiatisée mardi - ils venaient de se voir interdits de réunion de groupe PS -, les collaborateurs des députés ont poursuivi hier leur mouvement en coulisse. Après un rendez-vous de leurs représentants avec le président du groupe, Bruno Le Roux, ils se sont de nouveau réunis en assemblée générale en fin de journée. «C'est tout le fonctionnement de la majorité qui est à revoir et on tape sur la base de la base», s'insurge l'un d'eux. En jeu pour eux, un vrai statut et les droits sociaux afférents, que la gauche avait promis à l'été 2012 avant de lâcher l'affaire. Il y aurait environ 2 400 «contrats» de collaborateurs parlementaires, tous partis confondus, à l'Assemblée. Pour des tâches allant du simple secrétariat à la rédaction d'amendements - et Dieu sait si cela est précieux à l'heure où l'exécutif «pressurise» les députés - la représentation des élus dans la circonscription, les relations avec la presse et - tâche tout