Nathalie Kosciusko-Morizet a la nostalgie d'un Paris qu'elle n'a pas connu, le Montparnasse et le Montmartre de Picasso et Modigliani, le Saint-Germain-des Prés des existentialistes et de Juliette Gréco. «Paris est devenu la capitale des villes de province, la nuit se meurt, les gens s'ennuient», dénonce la candidate UMP à la mairie de Paris. La faute à l'équipe municipale actuelle, qui selon elle, aurait «institutionnalisé, glacé» la culture à Paris par une «politique de l'entre soi, excluante pour les Parisiens». NKM, elle, annonce : «Je ne serai pas le pharaon qui construit des pyramides, je ne rêve pas d'un lieu emblématique de plus dans la capitale ni de laisser mon empreinte.» Elle promet un nouvel âge d'or de la capitale, où reviendra «l'effervescence» et «le vrai sens de la culture populaire». Rien «d'élitiste», promet-elle. La candidate a dévoilé son projet, ce jeudi, dans un café du XVIIIe arrondissement. Présentation en cinq questions.
Où ?
Nathalie Kosciusko-Morizet souhaite «recoudre Paris et sa banlieue», en créant des «zones franches culturelles» aux portes de Paris. Investir les 7 stations de métro fermées par la RATP, qui seront dédiées à la fête et à la nuit, loin des oreilles sensibles des riverains. Autour de Montparnasse, elle voit des ateliers d'artistes. Dans le quartier Saint-Lazare-Batignolles, elle rêve d'after working , «du clubbing soft et des activités culture