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Libération
Enquête

Borloo-Bayrou : rien ne s’y oppose

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L’union entre les formations de centre droit devrait être célébrée après la Toussaint.
publié le 25 octobre 2013 à 21h16

Jean-Louis Borloo et François Bayrou en sont aux derniers préparatifs avant la noce. Vendredi matin, Hervé Morin, le patron du Nouveau Centre, une des principales composantes de la formation de centre droit animée par l'ancien ministre de l'Ecologie de François Fillon, jugeait que «plus rien ne s'opposait à ce que le contrat de mariage soit signé. Ce n'est plus qu'une question d'agenda, c'est tout. Rien ne s'y oppose, ni sur la forme ni sur le fond. Il suffit de trouver l'heure, la date, la salle de réunion». Les deux leaders du centrisme hexagonal pourraient donc poser pour la photo symbolique de cette réconciliation après les vacances de la Toussaint. «Nous allons éviter de le faire le jour de la fête des morts. Vous imaginez les commentaires», plaisante un proche de Borloo.

Le président de l'UDI semblait pourtant en début de semaine guère pressé de convoler avec Bayrou. «Nous ne sommes pas à deux mois près. Nous ne sommes pas convoqués par une instance supérieure pour signer tout de suite», confiait-il en petit comité. Motif de cette décélération, les élections municipales en mars. Le président de l'UDI veut que le Modem clarifie sa position sur ses alliances. En clair, que le parti du Béarnais évite de s'afficher sur des listes au côté de responsables locaux socialistes. Pas question pour Borloo que quelques cadavres restent planqués dans les armoires, au risque de saper les fondations de cette future coordination centriste. Même s'il prend soin