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Libération

Copé sent poindre une «révolte fiscale»

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Dans un entretien au «Figaro», le président de l'UMP dénonce le «matraquage fiscal» du gouvernement, pour qui l'impôt est à ses yeux un «moyen de punir».
Jean-François Copé, président de l'UMP, le 8 septembre 2013 au Touquet-Paris-Plage. (Photo Philippe Huguen. AFP)
par AFP
publié le 28 octobre 2013 à 8h56

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, estime que la «révolte fiscale» gronde dans le pays avec un impôt perçu comme «un moyen de punir», dans une interview au Figaro, publiée sur le site du quotidien dimanche.

«Avec son projet, le gouvernement s'attaque à notre modèle de société en frappant salariés et indépendants d'une part, retraités d'autre part», fustige le patron de l'UMP qui dénonce «une vision idéologique». «L'impôt est perçu comme un moyen de punir, de donner des leçons de morale et c'est insupportable», ajoute-t-il.

«Le matraquage fiscal depuis dix-huit mois est tel qu'une fissure gigantesque dans le consentement de l'impôt en France s'est créée», assure-t-il encore, estimant que «les hausses de cotisations, de prélèvements d'impôts, qui concernent aussi bien les entreprises, les indépendants que les ménages, suscitent une révolte fiscale».

Interrogé sur le renoncement de l'exécutif à taxer plus lourdement les PEL et PEA ainsi que l'épargne salariale, il y voit «une nouvelle preuve de l'incroyable amateurisme du gouvernement dans son projet de loi de finances, après les erreme