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Libération
Récit

Quand la droite vire de bord sur l'écotaxe

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La majorité de l'UMP comme l'ex-ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo demandent désormais le report, voire la suppression, de cette mesure issue du Grenelle de l'environnement qu'ils avaient eux-mêmes votée.
Les présidents de l'UMP et de l'UDI, Jean-François Copé et Jean-Louis Borloo, le 11 juin 2013 (AFP)
publié le 28 octobre 2013 à 18h31
(mis à jour le 28 octobre 2013 à 21h13)

Voilà que la droite devient anti-écotaxe. Ce week-end, quand la Bretagne a grondé contre la mesure qui frappera les poids lourds roulant sur le réseau national, plusieurs responsables UMP ont demandé sa suspension, voire sa suppression… Sans s'embarrasser du fait que le dispositif a été voté lors du précédent quinquennat, donc sous leur majorité.

Engagé dans sa croisade contre le «matraquage fiscal» du gouvernement, Jean-François Copé se prononçait, dimanche soir dans le Figaro, pour le «report sine die» de son application, prévue pour le 1er janvier 2014. Comme Alain Juppé, invité du Grand jury, qui ne voyait pas d'autre façon de «calmer le jeu» après une journée de mobilisation dans le Finistère. Xavier Bertrand, sur BFM, oscillait, lui, entre une modification «en profondeur» de la taxe poids lourds et sa suppression pure et simple.

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