Le 7 novembre à l’Elysée, le chef de l’Etat doit donner sa vision du Centenaire dans un discours devant un parterre d’invités triés sur le volet, historiens, élus et anciens combattants. La veille au soir, ce sont les rugbymen néo-zélandais, en France pour un test-match contre les Bleus le 9, qui offriront la première image symbolique de ces commémorations. Entre 1914 et 1918, la Nouvelle-Zélande a mobilisé 128000 soldats et perdu 18000 hommes, principalement en Picardie. Un morceau d’histoire tellement vivace pour les Néo-Zélandais que toutes les chambres d’hôtes de la région affichent déjà complet pour l’été et l’automne 2016, date anniversaire des 100 ans de la bataille de la Somme. Mercredi soir, pour rendre hommage à leurs morts, les All Blacks iront raviver la flamme sous l’Arc de Triomphe.
Un tour sportif
Le geste doit beaucoup au ministre des Anciens combattants Kader Arif. Natif du Sud-Ouest et fou de rugby, il a voulu donner un tour sportif aux commémorations, ajoutant des manifestations ultra-populaires au programme officiel. La Fédération française de rugby a joué le jeu: des bleuets seront tissés sur les maillots français pour la première fois lors du tournoi des Six Nations et des notices historiques ont été insérées dans les programmes distribués aux spectateurs. La Mission du centenaire de son côté a rédigé des fiches pour les commentateurs sportifs. Le courant est aussi bien passé avec la Fédération française de tennis (FFT) et plusieurs idées sont en lice pour célébrer la m