La notoriété de Carine Petit (PS) est encore faible : seuls 24% des habitants du XIVe arrondissement la connaissent. Mais cela ne l’empêche pas, selon notre sondage (1), de battre très nettement l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet au second tour des municipales à Paris de mars prochain dans l’arrondissement. En cas de duel, la candidate socialiste totaliserait 55% des suffrages contre 45% pour NKM. Et si une triangulaire devait avoir lieu au second tour avec la liste conduite par Marielle de Sarnez (Modem), l’écart entre le PS et l’UMP s’élèverait à 12 points (48% pour Carine Petit, 36% pour NKM et 16% pour Marielle de Sarnez). Autre enseignement de ce sondage: le Front national, crédité de 7%, peine à s’implanter à Paris et ne serait pas en mesure de se maintenir au second tour dans le XIVe.
Certes, le scrutin municipal est dans plus de quatre mois. Mais l’importance de l’avance de la gauche dans ce secteur-clé de la capitale indique que NKM est - pour l’heure - en train d’échouer dans son pari de conquête de la capitale. Même si le fait d'être battue dans le XIVe ne l'empêcherait pas de briguer la mairie de Paris.
Pour autant, l’analyse détaillée de cette enquête publiée demain dans notre édition papier (et dès ce soir dans la zone abonnés) montre que les moins de 35 ans sont surreprésentés dans l’électorat socialiste. Or, cette population est traditionnellement beaucoup plus abstentionniste que le noyau dur de l’électorat UMP, composé de personnes âgées. Ce qui pourrait rendre