Depuis qu'a éclaté la polémique «Ecomouv», il ne le lâche pas, son «scandale d'Etat». François-Michel Lambert a décidé de solder les comptes avec le précédent gouvernement qui s'est «lié les mains» en nouant avec la société chargée de récolter l'écotaxe un partenariat public-privé louche à plus d'un titre. «Un montage juridique qui permet d'échapper aux règles des marchés publics», un coût exorbitant, voire de «possibles faits de corruption», dénonce le député EE-LV (Europe Ecologie-les Verts) des Bouches-du-Rhône. Depuis dix jours, il envoie des communiqués à tour de bras, a adressé pas moins de huit questions écrites aux ministres, interpellé celui des Transports lors des questions au gouvernement de mardi. Et il comptait interroger Philippe Martin, en audition parlementaire sur le budget de son ministère de l'Ecologie, sur son calendrier pour remettre au plus vite l'écotaxe sur les rails. «Ça fait un peu chien qui ne lâche pas son os mais il faut purger les soupçons sur un contrat qui semble fait pour gaver une entreprise privée», dit Lambert. Qui ne manque pas de donner un peu d'écho médiatique à son hyperactivité sur le dossier. La veille, son collaborateur avait décalé l'inte
LES DÉPUTÉS DE L'AN II (5)
François-Michel Lambert, l'esprit portique
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François-Michel Lambert, député EE-LV des Bouches-du-Rhône. (Photos AFP)
par Laure Equy
publié le 7 novembre 2013 à 19h05
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