Trois femmes, un homme. Deux places. Parmi eux, un Français: José Bové. Les écologistes démarrent ce dimanche le vote pour désigner leurs candidats à la présidence de la Commission européenne pour le printemps prochain. Ce scrutin, organisé jusqu'au 28 janvier par le Parti vert européen (PVE) sur Internet, est ouvert pour la première fois à toute personne se disant «sympathisant» écologiste - et pas seulement aux adhérents d'une des formations membre du PVE. «Ce vote provoque déjà beaucoup d'intérêt en Allemagne, en Autriche et en Belgique, explique Gwendoline Delbos-Corfield, représentante d'Europe Ecologie - Les Verts (EE-LV) à la direction du PVE. On espère qu'il sera une étape dans le développement d'une citoyenneté européenne». Le vote doit déboucher sur la désignation de deux candidats.
Car les européennes de mai marqueront l'application d'une nouvelle règle de l'Union issue du traité de Lisbonne: la désignation directe par le Parlement de Strasbourg du président de la Commission européenne. Les écologistes auront donc leurs candidats. Les sociaux-démocrates ont déjà désigné le leur: le président actuel du Parlement, l'Allemand Martin Schulz. La gauche radicale pourrait lancer le Grec Alexis Tsipras mi-décembre.
Bové sûr d’être élu?
Parrainés par au moins quatre partis