Les présidents Sarkozy puis Hollande et leurs troupes ont souvent semblé jouer un jeu de miroir en commentant les notations de la France par les agences internationales. Retour sur un an de réactions (photos AFP).
13 janvier 2012 : l’agence Standard & Poors est la première à retirer à la France son AAA :
Trois jours plus tard, à Madrid, le président Nicolas Sarkozy estime que
«sur le fond des choses, ça ne change rien. Nous devons réduire les déficits, réduire les dépenses, améliorer la compétitivité de nos économies pour retrouver la croissance».
Le 19 janvier, à Lyon, il fustige le
«spectacle parfois indécent, pour ceux qui aiment leur pays, d’hommes et de femmes donnant le sentiment de se réjouir de ce que venait de décider cette agence».

, réagit de son côté François Hollande, alors en campagne présidentielle. Mais
«je n’ai jamais fait des agences de notation la référence ultime pour juger les politiques conduites par les États»,
souligne-t-il.
Le 20 novembre 2012, l’agence Moody’s dégrade (de AAA à Aa1) la note de la France:

, déclare François Hollande, alors président depuis six mois. La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem souligne que la décision de Moody’s
«vient sanctionner, non pas la politique conduite par le gouvernement -ça, on verra dans quelques mois- mais celle qui a été conduite jusqu’à présent par le précédent gouvernement».
Le même jour, le président de l’UMP Jean-François Copé,