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interview

Troadec : «L’extrême droite n’a pas sa place parmi les bonnets rouges»

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Le maire de Carhaix condamne les manifestations en marge du 11 Novembre et propose d'instituer une «charte» des bonnets rouges.
Le maire de Carhaix Christian Troadec, photographié ici le 8 novembre, crie à l'enfumage. (Photo Fred Tanneau. AFP)
publié le 12 novembre 2013 à 14h31

Ils devaient symboliser la colère de la Bretagne contre le gouvernement et son écotaxe notamment. Voilà les bonnets rouges qui atterrissent sur des têtes bien éloignées de cette cause-là. Lundi à Paris, en marge des commémorations du 11 Novembre, des manifestants, dont certains coiffés du bonnet rouge, ont sifflé et hué le cortège présidentiel qui descendait les Champs-Elysées, déclenchant l'indignation de la classe politique, gauche et droite confondue.

Régionaliste de gauche, le maire de Carhaix (Finistère), Christian Troadec est porte-parole du mouvement «Vivre, décider et travailler en Bretagne» à l'initiative du rassemblement de Quimper du 2 novembre. Il condamne la façon dont l'extrême droite a détourné le bonnet rouge de son contexte breton et propose d'instituer une «charte» des bonnets rouges «pour que ces gens-là ne puissent pas se retrouver dans le combat» de son collectif.

Quelle a été votre réaction face aux manifestations qui ont perturbé les commémorations du 11 Novembre ?

Je condamne avec la plus grande fermeté ce type de comportement totalement