Nous accusons la communauté extrémiste de porter atteinte à la France.
Quand une minorité se permet de couvrir un membre du gouvernement d’injures racistes, quand la mémoire de ceux qui ont combattu pour notre liberté est salie, quand un journal prête sa une à l’immonde, c’est la France qui est visée. La réponse est-elle à la mesure de l’affront fait à la nation tout entière ? Quand un tel tort est porté à la garde des Sceaux, c’est non seulement sa personne, mais aussi le peuple français qu’elle représente qui est injurié. Attaquer ainsi la ministre de la Justice, c’est porter deux fois atteinte au fondement même de notre République en méprisant la loi qui punit le racisme comme un délit, ainsi que la justice elle-même, qu’incarne pour nous tous Christiane Taubira. Insulter la garde des Sceaux, c’est rompre avec le pacte républicain et le réduire aux dimensions d’un extrémisme réactionnaire, imbécile et aveugle. Allons-nous laisser une minorité injurier impunément la France tout entière ?
Dans le silence actuel et dans la timidité des réponses à l’affront national qui nous est causé là, on ne peut nier qu’on devine une gêne profonde autrement inquiétante. Les Français attendent de nous, républicains engagés à gauche, de venir à bout des faux problèmes qui ont monopolisé le débat politique pendant les années Sarkozy.
Or, la responsabilité intellectuelle et politique revient à tous ceux qui se font les promoteurs d'une prétendue identité française malheureuse et en déclin. On év