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Marseille : l’insécurité ne sera pas le fer de lance de la campagne

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Marseille, une élection à la loupedossier
Même si la sécurité est la priorité des électeurs que PollingVox a sondés pour «Libération», elle ne sera pas au cœur de l’affrontement entre les candidats.
Des policiers à Marseille, jeudi 5 septembre 2013. (Photo Anne-Christine Poujoulat. AFP)
publié le 13 novembre 2013 à 21h16

La sécurité doit-elle être la priorité du prochain maire de Marseille ? Une majorité d'habitants répondent par l'affirmative dans le 3e secteur de la ville (IVe et Ve arrondissements), sondé par l'institut PollingVox et l'Observatoire du changement pour Libération (lire notre édition d'hier). Un tiers place ce thème en tête de ses priorités. Pourtant, dans la même enquête, 56% considèrent que la situation «n'a pas changé» depuis la dernière municipale (un tiers pense le contraire) et les sondeurs rapportent que de nombreuses personnes interrogées ajoutaient que l'on parle trop de l'insécurité marseillaise à leur goût. Lassitude de voir leur ville sous des projecteurs peu flatteurs ? Le sénateur Bruno Gilles, maire UMP du 3e secteur, estime que le sentiment d'insécurité est plus élevé dans ces quartiers du centre-ville comptant un très fort taux de retraités. Ces derniers «se sentent plus vite menacés lorsqu'une rue est mal éclairée ou lorsqu'ils croisent un jeune sur un scooter».

Logique. Son secteur est en réalité plutôt protégé. Loin des cités excentrées cumulant misère sociale, réseaux de drogue, règlements de compte ; et en léger retrait de l'hyper-centre plus touristique et plus sujet aux arrachages de colliers. La situation s'es