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municipales 2014

A Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet souffre de maux de têtes

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Des candidatures dissidentes menacent dans plusieurs arrondissements.
publié le 14 novembre 2013 à 21h46
(mis à jour le 15 novembre 2013 à 11h06)

Mercredi devrait être un jour faste pour Nathalie Kosciusko-Morizet avec la photo des têtes de liste des 20 arrondissements de Paris adoubés par la commission nationale d'investiture de l'UMP. Mais d'ici là, on cogite et on s'agite dans les beaux quartiers, terre d'élection de la droite. Et l'UMP nationale surveille les manœuvres. Hier matin, NKM, accompagnée de Philippe Goujon, le président de la fédération de Paris, est venue au rapport devant Copé et Fillon. Ambiance détendue et laborieuse, selon plusieurs participants. «A 90%, les choix de NKM seront entérinés», assure un membre de son équipe. Sauf qu'il faudra une deuxième séance pour venir à bout des 10% restants, tant le terrain est miné par la dissidence, les cicatrices de la guerre Copé-Fillon, les problèmes d'ego et de territoire.

Un peu partout, des candidatures sauvages - une petite dizaine à ce jour - fleurissent. Dans le XVe, Philippe Goujon, le maire filloniste, peine à donner l'exemple. Une de ses anciennes protégée, Géraldine Poirault-Gauvin, l'a comparé à «un dirigeant de la Corée du Nord», et menace de faire sécession. Gros désordre aussi dans le VIIIe : NKM veut à tout prix sortir François Lebel, le maire sortant, et soupçonne que la candidate qu'il a imposée soit un faux nez pour retrouver son fauteuil de maire après l'élection.

Le député Pierre Lellouche, lui, menace de se présenter contre cette même candidate en riposte à la 2e place accordée à Charles B