Un casse-tête résolu. Et une palanquée de mécontents… Au parti socialiste, on a fini de négocier à 5 heures, ce samedi matin, pour boucler les premiers de listes à présenter aux élections européennes. Il y a ceux qui se retrouvent candidats là où ils ne voulaient pas, les sortants qui se font éjecter pour qu'un proche de tel ministre soit casé, ceux qui rêvaient d'une tête de liste et se retrouvent en deuxième ligne, ceux dont la motion a été balayée et ceux qui n'acceptaient pas de voir débarquer chez eux un «parachuté» et se retrouvent obligés d'offrir la tête de liste à un allié…
Malgré tout, le conseil national du PS - parlement du parti - a entériné, ce samedi matin, les propositions de la commission électorale à 75% (103 pour, 27 contre et 6 abstentions) pour le scrutin du 25 mai. «On a réussi à rassembler le parti et l'essentiel des différentes sensibilités, dont les deux gauches, et c'est la première fois depuis 1999 qu'on a un accord avec le Parti radical de gauche (PRG) pour partir à la bataille des européennes, défend Alain Fontanel, secrétaire aux fédérations. Le pot n'était pas très grand. Or c'est compliqué quand il y a des sortants et des rééquilibrages internes à faire».
Les militants socialistes sont appelés, jeudi prochain, à confirmer les premiers de listes proposés dans les sept eurorégions métropolitain