C'était il y a pile un an mais on doute que Jean-François Copé célèbre l'anniversaire. Le 18 novembre 2012, les militants de l'UMP étaient appelés à voter pour désigner qui, du député-maire de Meaux ou de François Fillon, prendra la présidence de l'UMP. Accusations de triche, nuit de recomptage des voix, autoproclamations de victoire, groupe parlementaire dissident, menaces de scission et on en passe... le parti, lancé dans une incroyable guérilla, a failli exploser. Un an après, Copé a fini par l'obtenir - ou plutôt l'arracher de haute lutte -, son fauteuil de patron de l'UMP. Secrétaire général dès 2011, Copé occupait déjà le 7e étage du siège de la rue de Vaugirard. De retour comme président, il retrouve un certain nombre de vices, plus ou moins cachés. Tour du «propriétaire».
Des fissures dans les caisses
L'UMP a vu fondre sa dotation publique en 2013 à cause d'un résultat moyen aux législatives et faute d'engagements tenus sur la parité. L'invalidation, début juillet, des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy ont pour de bon plombé les finances. Copé, avec l'ex-candidat à la présidentielle, a dû lancer une grande «souscription» pour trouver les 11 millions d'euros de frais de campagne non remboursés par l'Etat. Un succès,