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Décryptage

Ecole : de nouveaux fonds pour que les maires changent de rythmes

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Devant les édiles, hier, Jean-Marc Ayrault a annoncé des aides pour les communes, tandis que Jean-François Copé menait la fronde.
publié le 19 novembre 2013 à 22h06

«En général les maires ne sifflent pas, même le 11 Novembre…» Ferme, Jean-Marc Ayrault s'en est tiré avec quelques huées en abordant le dossier sensible des rythmes scolaires devant le Congrès des maires à Paris. Pour éviter la bronca d'élus exaspérés par cette réforme, le Premier ministre avait auparavant joué la carte de l'élu de terrain, compréhensif. «Les maires sont partout et toujours en première ligne», avait-il habilement rappelé, non sans souligner qu'il avait été «maire pendant trente-cinq ans». Sur les rythmes scolaires, il a fait quelques gestes destinés à rassurer les édiles quant au coût de la réforme.

Qu’a annoncé Jean-Marc Ayrault ?

Le Premier ministre a confirmé que la contribution de l’Etat, initialement prévue pour la première année de la réforme, serait prorogée en 2014. Il a surtout annoncé un chiffre : 370 millions d’euros vont être débloqués pour aider les communes à financer des activités périscolaires durant les trois heures libérées du fait du rétablissement des cours le mercredi matin - ou, plus rarement, le samedi. Cette somme va s’ajouter au reliquat du fonds initial de 250 millions d’euros réservé aux communes passant aux quatre jours et demi dès 2013. Comme elles ont été moins nombreuses que prévu - 4 000 sur les 24 000 ayant une école -, il reste un peu d’argent.

Le Premier ministre a aussi annoncé une autre mesure, plus technique, mais qui pourrait sensiblement alléger la pression financière sur les communes : il a proposé de réduire le taux d’encadr