«Un lieu de charme à la fois anonyme et familier» où l'on peut vivre de véritables «moments de grâce». Nathalie Kosciusko-Morizet ne célèbre là ni le parvis de Notre-Dame, ni la butte Montmartre, ni on ne sait quelle étape touristique du Paris-carte postale. Non, la candidate UMP aux municipales de mars a chanté au magazine Elle les louanges du métro parisien. Interviewée sur les endroits de la capitale qu'elle fréquente, l'ex-maire de Longjumeau, parachutée au début de l'année – et investie après une primaire en juin - pour ravir Paris à la gauche, dit «prendre les lignes 13 et 8». «Il m'arrive de faire des rencontres incroyables, poursuit-elle. Je ne suis pas en train d'idéaliser le métro, c'est parfois pénible, mais il y a des moments de grâce.»
L'adversaire d'Anne Hidalgo avait déjà fait une bourde sur le prix du ticket qu'elle imaginait à «4 euros et quelques», au lieu de 1,70 euro. Depuis qu'elle est en campagne, elle a fait quelques propositions pour le métro. Celle qui veut engager «une révolution des horaires» à Paris propose notamment de prolonger l'ouverture jusqu'à 2 heures du matin. Lors de la primaire UMP, au printemps, elle avait aussi suggéré