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L'Assemblée nationale en route vers plus de transparence ?

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Dans la ligne de mire de la déontologue du Palais Bourbon, qui vient de remettre son rapport annuel, se trouvent notamment l'indemnité de frais de mandat et les clubs politiques.
Photo de l'Assemblée Nationale, prise, le 30 novembre 2004 à Paris (Photo Pascal Pavani. AFP)
par AFP
publié le 20 novembre 2013 à 14h50
(mis à jour le 20 novembre 2013 à 18h12)

La déontologue de l’Assemblée nationale a proposé mercredi de réduire de 40% l’indemnité de frais de mandat (IRFM) de certains députés cumulards, et d’obliger les élus à déclarer leur appartenance à un club

parlementaire,

«outil de lobbying pur»

à ses yeux. Le président de l’Assemblée Claude Bartolone (PS) va avec le bureau, où siègent des représentants de l’ensemble des groupes politiques, décider des suites à donner à ses propositions

«dans les semaines qui viennent»

, selon Noëlle Lenoir (photo Reuters) nommée déontologue il y a un an. Cette ancienne ministre et ex-membre du Conseil constitutionnel a assuré avoir travaillé

«en toute indépendance».

La fonction de déontologue à l'Assemblée, qui consiste à scruter d'éventuels conflits d'intérêts des députés et à les conseiller, au besoin à alerter le bureau en cas de manquement, est encore jeune puisqu'elle remonte à 2011. A propos de l'IRFM, «une des missions les plus sensibles» qui lui avaient été confiées dans le cadre de son rapport annuel, Claude Bartolone «compte voir l'ensemble des présidents de groupes», a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse.

Cette indemnité, qui sert par exemple au paiement du loyer de la permanence du député et s'ajoute à sa rémunération nette et à son enveloppe pour payer ses collaborateurs, fait l'objet de polémiques régulières sur son utilisation à des fins personnelles, pour des cadeaux ou des voyages notamment. D'un montant de 5 770 euros bruts m