Quand la séance a repris, lundi soir à l'Assemblée, Daniel Fasquelle avait tout le loisir de s'étaler sur les bancs de la droite, sans gêner ses petits camarades. Ils étaient en tout et pour tout deux députés UMP à s'opposer au projet de loi sur le cumul des mandats qui sera voté ce mercredi après-midi. De là à en déduire que son camp avait renoncé à ferrailler de nouveau contre le texte du gouvernement adopté cet été par les députés, puis rejeté au Sénat et de retour à l'Assemblée ? Voire à s'étonner que les cumulards n'aient pas pris la peine de venir défendre leur statut ? Daniel Fasquelle en est loin. Très loin. Non, si ses collègues ont déserté l'hémicycle, laissant filer leurs amendements non défendus, c'est naturellement un coup de la gauche. «Je l'explique par le verrouillage du débat, la majorité porte une lourde part de responsabilité en n'ayant laissé aucune ouverture. Cela n'était pas utile de battre le rappel, on aurait été dix UMP de plus, cela n'aurait rien changé», veut croire le dépu
LES DÉPUTÉS DE L'AN II (7)
Daniel Fasquelle, la voix du cumul
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par Laure Equy
publié le 20 novembre 2013 à 11h04
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