Les députés se sont réunis ce mercredi pour voter une grande réforme pour laquelle les socialistes se sont engagés derrière le candidat à la présidentielle, François Hollande. Une loi de gauche, une loi du changement, comme l’était déjà en 2000 la loi adoptée sous le gouvernement Jospin, limitant le cumul des exécutifs au niveau local.
Cette réforme ne stigmatise pas ceux qui ont jusqu’à aujourd’hui cumulé les mandats ou seront dans cette situation jusqu’en 2017. Ces élus n’ont fait qu’appliquer ce que le droit leur permettait de faire, les incitait même à faire puisqu’il s’agissait du système en place, système qui n’a pas interdit à la très grande majorité des politiques de faire leur travail de député(e) et de responsable d’un exécutif local, dignement, et en évitant le plus souvent, le conflit d’intérêts. Ce n’est donc pas une loi de stigmatisation, mais une loi de l’exemplarité portée par nous députés qui montrons ainsi notre volonté et notre capacité au changement de nos méthodes de travail.
Nous mettons un terme à un système qui ne répond plus aux exigences qu’impose le mandat de député ou de sénateur, un système politique dans lequel les citoyens ne se retrouvent plus. Le monde change, se complexifie, les lois exigent un travail au quotidien des parlementaires. La société demande de toute part plus de transparence et de garantie de probité de la vie politique, elle demande aussi un véritable pluralisme de la vie publique. Cette loi répond à ces préoccupations.
Pour réali