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Libération
Reportage

Pape Diouf, un bon père pour la ville de Marseille ?

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Marseille, une élection à la loupedossier
Très populaire et courtisé à gauche pour 2014, l’ex-président de l’OM se dit «disponible» mais hésite sur la nature de son engagement.
Pape Diouf décoré de la Légion d'honneur par François Hollande le 9 octobre. (Photo Ian Langsdon. AFP)
publié le 21 novembre 2013 à 21h36
(mis à jour le 24 novembre 2013 à 12h38)

Pape Diouf participera-il à la prochaine municipale marseillaise ? Cela devient très probable. Courtisé de toutes parts, l'ancien président de l'Olympique de Marseille approfondit des discussions avec le Sursaut, mouvement agglomérant des écologistes, quelques socialistes, des responsables associatifs et des militants de quartiers populaires. Ses initiateurs ont proposé à Diouf de devenir leur chef de file, d'«incarner [leurs] valeurs». Il réserve sa réponse, mais participait mercredi à une réunion avec eux à la Busserine, une cité des quartiers Nord de Marseille. Dans le local bondé de l'association Shebba, l'ambiance était fiévreuse. Et la salle, pour finir, acquise à Pape Diouf.

L'ex-président reste très populaire à Marseille - où il n'a pourtant «gagné aucun titre» avec l'OM, relève-t-il. Plusieurs candidats socialistes ont tenté de l'enrôler pour la primaire, mais il a finalement décidé de décliner. Il s'inscrit à gauche, a soutenu en 2012 François Hollande, et le président de la République, en lui remettant les insignes de la Légion d'honneur le 9 octobre, lui a proposé de revenir le voir, avant de prendre sa décision au sujet de Marseille. «Mais je pense qu'il a d'autres chats à fouetter en ce moment», glisse Diouf, qui hésite et n'a «pas envie d'être phagocyté par telle ou telle idéologie, d'être emprisonné dans la camisole d'un parti».

Simple citoyen. Mercredi soir, il se présente comme