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Libération
Interview

«Au Front de gauche, l’offre pléthorique était incompréhensible»

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Questions à Myriam Martin Porte-parole de la gauche anticapitaliste
publié le 22 novembre 2013 à 21h36

A défaut de voir le Front de gauche se structurer, ils ont décidé de se regrouper. Cinq petites formations déjà membres de cette alliance fondée aux européennes de 2009 donnent naissance ce week-end à Saint-Denis à une nouvelle formation baptisée «Ensemble. Mouvement pour une alternative de gauche, solidaire et écologiste». On y retrouve tout un pan de la galaxie de la gauche anticapitaliste : de la Fédération pour une alternative sociale et écologique de Clémentine Autain aux Alternatifs, en passant par d'anciens trotskistes de la LCR et du NPA comme la Gauche anticapitaliste (GA), Convergences et Alternatives et une partie de Gauche unitaire, mais sans leur leader, Christian Picquet. Porte-parole de la GA, Myriam Martin explique cette «étape» de restructuration du Front de gauche.

Pourquoi créer ce nouveau parti ?

Il y a deux mastodontes dans le Front de gauche : le PCF et le PG. A côté, nous étions de multiples petites organisations avec des gens qui ont milité ensemble à la Ligue communiste révolutionnaire puis au Nouveau Parti anticapitaliste. L’offre pléthorique était trop incompréhensible pour l’extérieur. On va pouvoir parler d’une seule voix.

Qu’est-ce qui vous rassemble ?

Nous faisons une analyse commune de la situation politique, économique et sociale du pays. De l’impasse sociale-libérale dans lequel se sont engagés François Hollande et son gouvernement. Mais pour rendre l’alternative crédible, le Front de gauche ne peut rester en l’état. Il faut l’organiser pour que des hommes et de femmes qui ne se retrouvent pas dans