L’un des principaux protagonistes du scandale de l’Angolagate, le financier franco-israélien Arcadi Gaydamak a été rattrapé par la justice : arrêté en Suisse pour une autre affaire, il fait maintenant l’objet d’une demande d’extradition lancée par la France. La justice française a sollicité l’extradition d'Arcadi Gaydamak, 61 ans, arrêté la semaine dernière à Zurich et visé par un mandat d’arrêt dans l’affaire de l’Angolagate, a indiqué mardi à l’AFP le parquet général de Paris.
L’homme d’affaires, en fuite lors de son procès, avait été condamné par la cour d’appel de Paris en avril 2011 à trois ans de prison dans l’affaire de vente d’armes vers l’Angola. Arcadi Gaydamak a été arrêté le 19 novembre à Zurich alors qu’il se rendait dans un cabinet d’avocat suite à un mandat d’arrêt émis quatre jours plus tôt par le parquet de Genève, a précisé à l’AFP le procureur suisse Dario Zanni.
Il se trouve actuellement en prison à Genève et il a été entendu par le procureur mardi. Arcadi Gaydamak, qui conteste les faits pour lesquels il a été arrêté, a demandé sa libération sous caution, a annoncé Dario Zanni. Le procureur a également informé Arcadi Gaydamak, qui s'est présenté comme «diplomate angolais», d'une demande d'extradition de la France pour l'affaire de l'Angolagate. Le magistrat a précisé qu'il allait statuer «dans les prochains jours» sur sa demande de libération sous caution.
Arcadi Gaydamak a les nationalités française et israélienne. Il vit actuellement en