Le président de l'UMP Jean-François Copé a déclaré mardi qu'il regardait «avec un oeil très favorable» la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées, sans savoir encore s'il la voterait ou s'abstiendrait. «Il y a aujourd'hui des millions de femmes dans le monde qui sont victimes de ce qu'il convient de qualifier d'esclavage (...) C'est d'abord ça qui doit nous mobiliser sur cette question douloureuse, qui va d'ailleurs bien au-delà de la seule pénalisation du client. C'est ce qui m'amène naturellement à regarder ce texte avec un oeil très favorable», a-t-il dit à l'émission «Mardi politique» (RFI/Libération/AFP).
«En même temps il faut aussi dire une chose : ça ne règle pas tout. Toute loi de prohibition ou de pénalité crée immédiatement d'autres formes de fraudes, de dissimulation et de clandestinité. Donc attention, à ce que le remède ne soit pas pire que le mal», a-t-il ajouté.
Sur ce texte initié par les députés socialistes Maud Olivier et Catherine Coutelle et l'UMP Guy Geoffroy, les députés UMP auront «liberté de vote», a assuré Jean-François Copé. «Je n'ai pas encore complètement fait mon choix entre voter pour ou m'abstenir mais en tous cas je ne voterai pas contre», a conclu le président de l'UMP.
La proposition de loi, qui commencera à être débattue mercredi soir - ou plus probablement vendredi en fonction de l’avancée de l’ordre du jour de l’Assemblée - propose notamment de punir l’achat d’actes sex