Jean-Louis Borloo, patron de l'Union des démocrates et Indépendants (UDI) et François Bayrou, à la tête du Modem, tiennent à montrer que le rapprochement de leurs deux formations, officialisé le 5 novembre dernier et baptisé «L'Alternative», existe bel et bien. Après une première prestation commune le jour du mariage entre le centre droit et le centre indépendant, mal vécue par les deux leaders, ils ont, mercredi soir, réédité l'opération à l'occasion de la première rencontre officielle des responsables des deux formations à Paris. Sans trop traîner non plus.
Une première rencontre marquée du sceau de la plus grande concorde, à les entendre. Sans aucune divergence de vues. «Cette réunion a été marquée par la gravité de la situation du pays et par son désarroi. Les Français ont l'impression qu'il n'y a pas d'alternative possible et c'est à nous de la construire», a déclaré François Bayrou à la sortie de cet échange consacré, en grande partie, aux européennes et à l'élaboration d'«un grand projet pour la France». «Nous sommes convaincus que nous sommes la seule alternative républicaine, responsable et modéré possible», a renchéri de son côté l'ancien ministre de l'Ecologie du gouvernement Fillon. «Entre nous, cela se passe beaucoup mieux que certains ne l'espéraient», a ajouté l'ancien candidat à la présidentielle.
Points de friction
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