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Analyse

Le congrès d’EE-LV en désordre de bataille

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Les Verts doivent élire ce samedi à Caen leur secrétaire national. Emmanuelle Cosse est favorite.
Emmanuelle Cosse (ici en 2010) devrait succéder à Pascal Durand à la tête d'EE-LV. (Photo Thomas Samson. AFP)
publié le 28 novembre 2013 à 21h36
(mis à jour le 29 novembre 2013 à 17h17)

Ce week-end, les écologistes changent de tête. Et c'est bien la seule certitude du 2e congrès d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) qui s'ouvre aujourd'hui à Caen (Calvados). Car entre déceptions des adhérents sur la participation au gouvernement, éparpillement des voix entre sept sensibilités et lutte des places côté dirigeants, les écologistes renouent avec leurs mauvaises habitudes. «Ça me rappelle une période héroïque mais un peu pénible, confie Cécile Duflot. Je ne pense pas que ceux qui l'ont vécue aient envie de la revivre», ajoute la ministre du Logement, restée six ans - un record - à la tête du parti.

Fronde. Si tout se passe bien, au bout de longues négociations qui prendront fin au petit jour samedi, Emmanuelle Cosse sera élue secrétaire nationale. Vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France chargée du Logement, l'ancienne présidente d'Act Up arrivée chez les écolos avec la vague d'ouverture aux régionales de 2010 prendra la suite de Pascal Durand. Devant une fronde des cadres qui réclamaient sa tête, ce dernier avait préféré mi-septembre ne pas se représenter et préféré mener la liste Ile-de-France aux européennes de mai. En moins de vingt-quatre heures, le nom de Cosse était annoncé pour défendre une «motion de rassemblement», baptisée «Pour un cap écologiste».

Mais avec 38% des 5 400 suffrages - moins de la moitié des adhérents revendiqués - récoltés il y a deux semaines, on est lo