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Libé 2053

Le gouvernement craint le retour de l’anarchie

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La présidente Najat Vallaud-Belkacem et ses ministres tentent de gérer cette situation de crise inédite.
publié le 29 novembre 2013 à 20h26

Cet article d'actualité-fiction a été publié dans notre édition spéciale «Libération en 2053», à l'occasion des 40 ans du journal.

Du bug numérique à la crise politique, la panne a pris de court l'Elysée. Dans les sous-sols du Pentagone français, à Balard, le logiciel sécurisé Epervier a mis plus de cinq heures à prendre le relais, le temps de remettre en route l'alimentation au fioul du groupe électrogène arrêté depuis trente ans. Et ce grâce à un coup de pied salutaire d'un agent, accompagné d'un «comme disait ma grand-mère» digne du D-Day. Ou plutôt du eDay. En réunion à Berlin pour un bras de fer sur le budget santé-sécurité-culture français - le seul désormais géré par chacune des 12 nations de la toute jeune fédération européenne -, la présidente française, Najat Vallaud-Belkacem, 76 ans, quitte précipitamment la salle du Conseil européen. «Je vous l'avais bien dit : ce n'est pas nous qui humilions Google, c'est Google qui nous humilie», s'énerve Bela Chao, le président de la Fédération européenne (FE). Façon pour les sociaux-écologistes de se défausser sur les néo-libéraux, qui bloquent depuis six mois une directive sur l'encadrement des massive clouds et le contrôle des big data.

Colère. Mais la numéro 1 française a d'autres chats à fouetter. «Madame, les dernières données indiquent une montée de colère de 8 points en d