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Analyse

Les travaux écolos d'Emmanuelle Cosse

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La nouvelle numéro un d'Europe Ecologie - Les Verts, élue ce samedi à Caen, hérite d'un mouvement en chantier permanent. La tâche promet d'être rude.
Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot, à Caen ce samedi. (Photo Charly Triballeau. AFP)
publié le 30 novembre 2013 à 17h54
(mis à jour le 1er décembre 2013 à 10h24)

Que c'est dur d'être à la tête des écologistes en France. Et ce n'est pas Emmanuelle Cosse qui pourra prétendre le contraire. Elue ce samedi soir avec 55,35% des voix au poste de secrétaire nationale d'Europe Ecologie – Les Verts (EE-LV) lors du congrès du parti à Caen, elle succède à Pascal Durand qui avait renoncé à se présenter à sa propre succession à la tête du parti écologiste.

Diriger une formation divisée, être suspecté d'être «sous tutelle» du duo Cécile Duflot – Jean-Vincent Placé, trouver sa place entre ministres et personnalités forts en gueule prêts à dégainer dans les médias… Passage en revue des trois principaux chantiers de l'ancienne figure d'Act-Up propulsée numéro un du parti écologiste.

Réunir la famille écolo

Ça commence mal. Emmanuelle Cosse souhaitait une «grande synthèse» lors de ce 2e congrès à Caen. Manqué. A la tête d'une motion à 38% des suffrages militants – baptisée «Pour un cap écologiste» - elle et les siens n'ont pas réussi entre