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Municipales : le soir où le centre-droit parisien est tombé d'accord

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L'accord signé jeudi entre l'UMP, l'UDI et le Modem pour la mairie de Paris est le fruit de longues négociations. Reportage en coulisses.
Nathalie Kosciusko-Morizet et Marielle de Sarnez, à Paris, le 6 décembre. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
publié le 6 décembre 2013 à 18h25

La fine équipe parisienne s'affiche. Ce jeudi, après une ultime journée de négociations marathon, démarrée dès potron-minet pour se terminer après 20 heures, Nathalie Kosciusko-Morizet, la chef de file de l'UMP à Paris, et Marielle de Sarnez, figure du Modem parisien, se retrouvent. Avec leurs équipes, elles dînent dans un restaurant italien du XIVe arrondissement, «Il gato nero». Un chat noir pour une fois de bon augure puisqu'entre l'UDI et le Modem (désormais rassemblés au sein de «L'Alternative») et l'UMP parisienne, l'accord électoral vient d'être conclu après des semaines de longues et inefficaces tractations.

Vers 20h30, tout le monde a fini par toper. Et pour les têtes d'affiche de la future campagne électorale à droite, l'union n'est plus un combat mais une bouffe entre copines, où Nathalie Kosciusko-Morizet passe le plat de charcuteries italiennes à Marielle de Sarnez. Christian de Saint-Etienne, candidat un temps dans le IXe arrondissement avant d'être sommé de se présenter comme tête de liste dans le XIe, annonce fièrement la donne. «Cet accord nous donne 19 conseillers de Paris dont 12 UDI et 7 Modem», énumère le professeur d'économie. «Ah non ce n'est pas cela, corrige un peu plus tard NKM. C'est 16, je crois».

Quant à Marielle de Sarnez, traditionnellement candidate dans le XIVe arrondissement de Paris et priée de faire de la place à NKM, elle joue aux devinettes sur son futur point de chu