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Avec «Paris qui ose», le camp Hidalgo voit la ville en rose

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La candidate PS a présenté hier son programme dans une ambiance sereine, face aux déboires de son adversaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet.
Anne Hidalgo, dimanche, lors de la présentation de son projet. (Photo Marc Chaumeil)
publié le 8 décembre 2013 à 21h31
(mis à jour le 9 décembre 2013 à 12h52)

Changement d'ambiance dans la maison Hidalgo. L'heure n'est plus à l'anxiété studieuse du début de campagne, quand chacun retenait son souffle. François Hollande commençait à trébucher, Bertrand Delanoë semblait un modèle indépassable et Anne Hidalgo, épinglée «dauphine», faisait très première de la classe… La route s'annonçait longue et ardue jusqu'en mars. Maintenant, dans la «famille», comme la candidate appelle son équipe, on plaisante, on sourit, on rit même franchement des déboires de la concurrence… «Ça va bien, très bien même pour nous, se réjouit Pascal Cherki, maire PS du XIVe arrondissement, grâce à notre excellente directrice de campagne, NKM !» Sur Twitter, la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie se moque du nouvel allié de Nathalie Kosciusko-Morizet, l'ex-super flic de Sarkozy, Frédéric Péchenard, qui a fait sa première sortie dans le XVIIe, où il est candidat : «Que le gars responsable de toute la police en France de 2007 à 2012 compare les quartiers de Paris au Bronx, c'est juste dément.»

Surlignés. Hier matin, soit un an et soixante-dix-sept jours après avoir annoncé sa candidature, Hidalgo a rendu public son programme : «Paris qui ose». Un pavé de 194 pages sans photos ni couleurs, à l'exception de mots-clés surlignés en jaune. «En douze ans auprès de Bertrand Delanoë, j'ai mûrement réfléchi», affirme Anne Hidalgo. On la croit. Le sérieux est la marque d