«Maintenant c'est projet contre projet»:. En présentant son programme détaillé dimanche, Anne Hidalgo (PS) s'est montrée pugnace et prête à en découdre avec Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), à trois mois et demi du vote des Parisiens pour choisir leur futur maire.
Dans un loft du XIe arrondissement, la candidate PS, première adjointe du maire sortant, s'est placée dans les pas de Bertrand Delanoë et des «progrès inouïs qu'on a fait accomplir à notre ville» depuis l'alternance de 2001. «Il n'y a pas de rupture», a-t-elle dit.
Mais celle que la droite accuse d'être une «héritière» a aussi voulu tracer sa propre trajectoire en martelant: «Nous allons généraliser après avoir expérimenté». «Dans les nouvelles manières de se déplacer, d'utiliser les ressources énergétiques, dans le besoin de participation citoyenne», a énuméré Mme Hidalgo.
Baptisé «Paris qui ose», son document programmatique de 200 pages est axé autour de «sept priorités» (logement, aménagement, culture, sécurité, etc.) et les investissements nouveaux sur 2014-2020 se chiffrent pour l'instant à 7,5 milliards d'euros, a dit la candidate, promettant de ne pas augmenter les impôts locaux.
Parmi ces 7,5 milliards, 2,5 seront consacrés au logement, 1 aux transports et à la mobilité et 1 autre milliard à l'«innovation technologique» pour généraliser par exemple le chauffage de bâtiments grâce à l