Quelques semaines après avoir pris la suite de Thierry Marchal-Beck à la présidence du Mouvement des jeunes socialistes, Laura Slimani, 24 ans, explique pourquoi ils se lancent, avant la date limite du 31 décembre, dans une campagne d’inscription des jeunes sur les listes électorales. D’autant plus importante que l’abstention chez les moins de 30 ans est forte et que les primovotants de 2014 n’ont pas connu le FN au second tour en 2002…
Pourquoi se lancer dans une campagne d’inscription sur les listes électorales ?
Les jeunes doivent voter là où ils vivent. Surtout pour les deux élections qui arrivent en 2014. Les municipales ont notamment un impact sur le logement étudiant, la tarification des transports en commun, les discriminations… Quant aux européennes, les jeunes sont les premières victimes des politiques d’austérité menées à l’échelle européenne. Ce sont eux qui ont le plus à gagner d’une Europe sociale et de la mise en place d’un salaire minimum européen.
Mais pourquoi voter là où on vit ? La mobilité peut aussi pousser à vouloir garder un bureau de vote fixe…
Changer de lieu de vote est la dernière chose à laquelle les jeunes pensent quand ils s’installent. On vote encore trop souvent là où vivent papa-maman. Or, des voix de gauche dans des villes étudiantes comme Bordeaux, Nice, Marseille, Rouen ou Strasbourg peuvent être précieuses.
Quelle forme va prendre cette campagne ?
Avec beaucoup de porte-à-porte. D'abord dans les cités universitaires puis les quartiers populaires. On ira expliquer les démarches, très faciles, d'inscription sur les listes électorales et proposer des procurations le