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Mélenchon s'indigne des propos d'un proche de Marine Le Pen sur Dati

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Le directeur de cabinet de Marine Le Pen, Philippe Martel, avait taxé l'ancienne ministre Rachida Dati de «refus d’assimilation» pour avoir appelé sa fille Zohra.
Jean-Luc Mélenchon dénonce «la lepénisation des esprits» après les propos du directeur de cabinet de Marine Le Pen. (Photo Martin Bureau. AFP)
par AFP
publié le 11 décembre 2013 à 19h49

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a exprimé son «indignation» mercredi face au «silence» de l'UMP, des médias et des autorités républicaines après des propos du directeur de cabinet de Marine Le Pen visant un prétendu «refus d'assimilation» de Rachida Dati.

Dans le magazine Causeur de décembre, Philippe Martel, directeur de cabinet de la présidente du FN, écrit que la maire (UMP) du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, «modeste fille d'immigrés marocains et algérien, dont l'ascension mérite le respect (...) a appelé sa fille Zohra, ce qui contredit à son parcours». Il y voit en effet «un signal de refus de l'assimilation ou du moins une marque d'incompréhension de ce qu'elle suppose».

Il ajoute qu'«il est «beaucoup plus facile pour des immigrés issus de cultures européennes, sédentaires et judéo-chrétiennes de s'intégrer en France que pour des étrangers d'origine musulmane».

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Dans un communiqué, Jean-Luc Mélenchon assure Rachida Dati de «(sa) pleine solidarité humaine» et dit «(son) indignation devant le silence de son camp». «La lepénisation des esprits a anesthésié tous les réflexes de la bonne société de droite. Les prénoms n'ont pas de nationalité. Seuls les enfants en ont une», ajoute l'ex-candidat à la présidentielle.

«Aucune réaction des médias en dépit de l'alerte donnée par le Lab Europe 1», regrette-t-il par ailleurs. «Et à nouveau