Comment resserrer les rangs ? En écartant les dissidents, juge Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à Paris. Ceux-ci, au nombre de seize, ont quarante-cinq jours pour se ranger derrière la chef de file officielle. Sinon, selon la procédure engagée hier matin par le bureau politique de l'UMP, ils seront exclus du parti. Dans le «trou d'air» - terme admis par les amis de NKM - où plane la campagne depuis quelques semaines, l'annonce doit ressembler à une reprise en main. Qui y croira ?
Logo. Les militants et les électeurs de droite savent par expérience qu'on reste rarement exclu de l'UMP. «Même si le conseil national les exclut, ils seront réintégrés», explique une conseillère de NKM. La liste des bannis permet de découvrir des dissidents passés inaperçus, comme Ariane Cerutti (XXe) ou Thomas Rebaud (XVIIe). «Ce sont des monsieurs et madames 1%», minimise-t-on chez NKM. Tous sont invités à quitter le «bal des ambitions personnelles» et à rallier son camp d'ici le 25 janvier. Certains étant déjà partis en campagne sauvage, il fallait«les empêcher d'utiliser le logo UMP sur leurs tracts», selon un proche de NKM .
Aucun des «suspendus» ne semble impressionné. Cinq viennent du VIIe, où les sœurs ennemies NKM et Dati (maire de l'arrondissement) exacerbent les passions. Le dissident Michel Dumont, parti en campagne avec Jean Charbonnel, 86 ans,