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Ayrault mène son équipe en Algérie

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Un «comité intergouvernemental de haut niveau» a lieu à Alger aujourd’hui et demain.
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et son homologue Abdelmalek Sellal, le 15 décembre 2013 à l'aéroport international d'Alger (Photo Farouk Batiche. AFP)
publié le 15 décembre 2013 à 20h06

Ric-Rac. En quittant l’Algérie il y a un an après une visite d’Etat à fort quotient historique, François Hollande avait promis à son homologue, Abdelaziz Bouteflika, la tenue d’une réunion interministérielle bilatérale avant la fin 2013.

A deux semaines du couperet, c’est chose faite avec le déplacement de Jean-Marc Ayrault et de neuf ministres français à Alger et Oran, aujourd’hui et demain. Quarante-huit heures pour présider le premier «comité intergouvernemental de haut niveau» (CIHN) entre les deux pays. Le format diplomatique n’a rien de nouveau pour la France, qui organise de telles réunions annuelles ou bisannuelles avec la Russie, le Québec et le Maroc. Mais l’intitulé est inédit.

Chaudron. Si d'ordinaire on parle de «comité intergouvernemental» ou de «réunion de haut niveau», Alger a insisté sur une nouvelle formulation fusionnant les deux. De quoi préserver son statut à part dans les relations méditerranéennes de la France. Et ce faisant, se démarquer à peu de frais de son voisin marocain. Pour Paris, cette visite vise à souligner la «coopération exemplaire» entre les deux pays.

Un an après le discours sur la «paix des mémoires» de Hollande, qui avait reconnu les «souffrances» engendrées par 132 ans de colonisation, Ayrault vient «voir comment faire encore progresser la relation bilatérale, on fait déjà beaucoup ensemble, il faut faire plus», explique un diplomate français. Depuis 2011,